Avec la disparition du RSI, les autoentrepreneurs sont reversés à la SSI, Sécurité sociale des Indépendants. C’est une étape transitoire qui va fonctionner ainsi pendant quelques années, mais à la fin de la période, les autoentrepreneurs vont intégrer le régime général. Malgré ce changement, il ne faut pas abandonner la prévoyance qui demeure incontournable : les cotisations imposables sont insuffisantes pour pallier les coups durs !
Auto-entrepreneurs : Misez sur la prévoyance !
La couverture sociale côté autoentrepreneur
En tant qu’autoentrepreneur, les démarches administratives sont plus simples conformément au régime de micro-entrepreneur. Tout commence par la déclaration du chiffre d’affaires. Ensuite, les cotisations sociales qui en découlent sont proportionnelles au chiffre d’affaires, le ratio à prélever dépend du secteur d’activité. En fait, souscrire à une couverture sociale comme travailleur non-salarié c’est bénéficier : d’une assurance invalidité-décès, de la retraite, l’indemnité journalière, l’assurance maladie maternité. Seule ombre au tableau, l’autoentrepreneur pour cotiser doit déclarer un chiffre d’affaires. Pire, tout travailleur non-salarié qui déclare un chiffre d’affaires annuel inférieur à 3862,80 € verra ses prestations maternité être réduites. Et pour terminer, les cotisations ne prennent pas en compte l’assurance chômage.
Certes, de par son statut d’entrepreneur indépendant, les frais de santé lui sont restitués au même titre qu’un employé inscrit au régime général de la sécurité sociale. Par contre, pour entrer en possession de la retraite de base, ce dernier doit avoir cotisé suffisamment de trimestres et le chiffre d’affaires déclaré doit dépasser un certain seuil. Pour les cas de maladie, les indemnités perçues par jour équivalent à 1/730e du revenu annuel moyen, mais sont effectives après un moment de carence.
Ce triste constat permet de confirmer que l’entrepreneur indépendant a une couverture sociale moindre par rapport à l’employé, parce que les sommes cotisées sont faibles et simplifiées. Pour contourner cela, il faut tenir compte de ce conseil en entreprise : prendre un contrat de prévoyance en plus.
La prévoyance sociale et le travailleur non-salarié
La souscription a une prévoyance sociale dépend uniquement de la volonté de l’autoentrepreneur, car elle est facultative. Toutefois, il est sage d’opter pour elle, car elle fournit une bonne protection si un accident ou une maladie conduit à une cessation d’activité, de manière temporaire ou permanente. Dans le but de mieux vous protéger, les contrats de prévoyance offrent de multiples prestations si une hospitalisation, une maladie ou un accident survient. Pour exemple, il permet d’obtenir : les indemnités journalières suites à un arrêt de travail causé par la maladie ou l’accident, dans l’optique de maintenir les revenus une rente si vous devenez invalide (vous n’êtes plus en mesure d’exercer convenablement votre travail) une protection à vos proches, car ils bénéficient d’un capital suite à un décès
Basées sur les sommes payées, les prestations et les conditions d’application varient d’un autoentrepreneur à un autre, mais aussi selon l’assureur. Vous pouvez exiger des garanties complémentaires notamment la garantie assistance (elle vous octroie une ménagère d’aide).
En résumé, l’assurance prévoyance pour autoentrepreneur est très utile pour faire face aux imprévus de la vie, car il garantit un revenu subsidiaire chaque fois que vous êtes dans l’impossibilité temporaire ou permanente de travailler convenablement.
À quel contrat de prévoyance faut-il souscrire ?
Il revient à chaque autoentrepreneur de choisir l’organisme où il va souscrire pour le renforcement de la protection sociale. Les meilleurs contrats sont ceux-là qui octroient des revenues identiques lorsque le travailleur non-salarié tombe malade ou s’il perçoit des indemnités après une incapacité ou invalidité.
L’indemnité journalière lors de la maladie
La couverture sociale de l’autoentrepreneur est faible quand une maladie le terrasse, d’où l’importance de passer par l’assurance prévoyance pour avoir le même niveau de salaire durant la maladie ou suite à un accident. Ce type d’assurance offre une protection aux membres de familles, car la plupart des compagnies de prévoyance ont une option pour mettre le conjoint à l’abri.
Prévoir les invalidités et les incapacités
Le travailleur non-salarié appartenant au régime de la microentreprise a des revenus irréguliers, avec comme conséquence des indemnités journalières réduites pour les cas d’incapacité de travail. C’est pour trouver une alternative aux sommes versées par la sécurité sociale qu’il est recommandé de souscrire à un contrat de prévoyance supplémentaire. C’est aussi une manière de touche une rente si le concerné devient invalide.
Le choix des garanties
Chaque compagnie de prévoyance a son mode de fonctionnement, mais la plupart vont vers les autoentrepreneurs avec des garanties plus ou moins complètes pour les mettre à l’abri des moments difficiles de la vie. Prenez la peine de comparer toutes les offres reçues et de ne retenir que celles qui ont des garanties utiles à votre activité.Le conseil en entreprise vous aide à progresser plus rapidement, ne l’oubliez jamais !
Protéger votre conjoint
En plus de choisir une assurance prévoyance, l’autoentrepreneur doit aller plus loin s’il veut mettre complètement à l’abri son conjoint. Il faut commencer par choisir le meilleur statut pour la société. Avant de vous rendre chez un expert-comptable, le site Internet de l’Agence France entrepreneur peut vous donner une première piste. Un quizz est présent sur le site afin de révéler le statut idéal pour une société en fonction de la situation patrimoniale. Si la société fonctionne sous un régime autre, penser à la mutation. Ensuite, se rendre chez le notaire pour trouver le régime matrimonial plus protecteur. Sûrement, il vous demandera de choisir la séparation des biens. Enfin, prendre une responsabilité civile pour la compagnie. Elle permet de réparer les dommages éventuels infligés à un tiers.